Après un premier livre "Darwins Irrtum" ( "L’erreur de Darwin" ), l’auteur Hans-Joachim
Zillmer enfonce le clou avec son nouvel ouvrage : "Irrtümer der Erdgeschichte" ( "Erreurs
dans l’histoire de la Terre" ).
Pour Zillmer, comme pour un nombre croissant de scientifiques, la durée des périodes
géologiques a été artificiellement "gonflée" depuis Darwin et Lyell. En effet, pour que
l’évolution biologique puisse normalement suivre son cours, il fallait que ces âges aient
duré un certain temps. Quelques centaines de millions d’années, au moins.
Or ce n’est valable que dans une conception uniformiste de la géologie. On comprend
qu’à la fin du XIXe siècle, le mouvement de la Terre et des planètes puisse apparaître
comme une mécanique parfaitement huilée. Les partisans de Charles Lyell pensaient
alors que l’histoire de notre Terre était celle d’un astre tranquille : les phénomènes
géologiques du passé s’expliquaient de la même manière que ceux qui sont actuellement
observables : sédimentation, érosion par la pluie et les vents, séismes, volcans...
Dans ces conditions, il était aisé de postuler une grande ancienneté des strates
sédimentaires les plus basses, puisque l’on calculait leur âge à partir de leur épaisseur et
du temps moyen avec lequel les dépôts alluvionnaires ou éoliens s’accumulaient.
Le problème, c’est que les données actuelles de l’Astronomie font apparaître autour de
nous un monde plutôt apocalyptique. Les planètes sont sur des orbites plutôt instables, et
de gros cailloux ( astéroïdes ), d’un km de diamètre ou plus, sont lancés sur des courses
folles à travers le système solaire, menaçant de percuter la Terre.
De tels impacts ont dû survenir dans un passé récent. Il est alors aisé d’imaginer que de
nombreux dépôts de sédiments - formant le grès, le calcaire et autres roches - ne sont pas
survenus par "lente superposition", mais par projection, puis accumulation et durcissement
quasi immédiat, après un impact météoritique majeur.
Voici donc le nouveau paradigme avec lequel les scientifiques du XXIe siècle vont devoir
composer.
Dans cette histoire revisitée du globe, les fossiles - inclus dans les couches géologiques -
prennent une autre valeur explicative. C’est pourquoi les attaques du Dr. Zillmer se font en
direction du darwinisme pur et dur. Bien sûr, il faut étudier chaque exemple au cas par
cas. Dinosaures et humains ont-ils cohabité ? Oui, c’est ce que postule également la
théorie de la bipédie initiale. L’ère Tertiaire ( anciennement dite : "ère des mammifères" ) n’a
pas duré dans les 65 millions d’années, mais beaucoup moins. L’homme était sans doute
présent dès le Primaire.
Il faudra du temps pour remettre toutes les pendules à l’heure, mais nous y arriverons
dans le cadre d’un débat serein avec les géologues uniformistes et les inconditionnels de
Darwin. Nous retrouvons, 2 siècles plus tard, les mêmes débats passionnés que ceux que
menèrent Lamarck et Cuvier. Preuve s’il en faut que la science doit perpétuellement se
remettre en question !
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