En réaction à l’intéressant article de Michel RAYNAL, j’aimerais développer ici une analyse
différente, mais tendant aussi par ses conclusions à montrer la vraisemblance de
l’assimilation qui peut être faite entre Homme Sauvage d’Asie Centrale et le Basa-Jaun ou
Ome Pelut ( 1 ) de la région pyrénéenne. Mon approche sera axée sur les apports de
l’Anthropologie Culturelle, et ce pour une raison précise : en 1981-1982, quand RAYNAL et
moi-même avons débuté nos recherches conjointes sur la question, la position
ethnographique dominante [ malgré l’exception constituée par l’étude de
GOMEZ-TABANERA ( 2 ) ] consistait à affirmer que cet ensemble de croyances
était rattachable à la mythologie de l’ours. C’est encore la position la plus répandue. Aussi vais-je m’efforcer de
montrer, sur la base même des données anthropologiques, que le folklore de l’Homme
Sauvage dans cette région ne se réfère nullement pour sa plus grande part à l’ours, Ursus
arctos.
En dehors de diverses représentations, analysées avec finesse par RAYNAL ainsi
qu’HEUVELMANS ( gravures d’Isturitz, femme-ours du monastère de San Salvador de
Cornellana, et dessin russe de 1760 du "satyre" exhibé à Barcelone, qui ne concerne peut-
être pas le domaine pyrénéen ), nous ne disposons pas d’autres matériaux que ceux fournis
par les ethnologues. En effet, les "témoignages historiques" évoqués par RAYNAL sont très
contestables, et il est significatif que plus ils sont récents, plus leur crédibilité apparente
diminue. Le sauvage de la forêt d’Yraty ( 1774 ) ne peut être considéré comme un hominidé
relique plausible par le seul fait de son aptitude à la course et d’une pilosité mythique
souvent prêtée aux enfants ensauvagés ( 3 ) ( p. ex. l’enfant-loup
de Shahjehanpur, 1858 ).
Par là même, on ne peut se fonder sur ce cas pour supposer une origine pyrénéenne à
l’homme sauvage de 1760. Quant à la "mujer salvaje" des Monts Cantabriques, il semble
bien hasardeux, vu la faiblesse du témoignage précédent, d’en faire une hybride pour rendre
compte de la technologie fruste qu’elle avait à sa disposition. Ne parlons pas du récit de
Mme Gomez qui me paraît se ranger dans la catégorie, bien connue des sociologues, du
mythe ancien réactualisé par l’introduction d’un contexte moderne, et ainsi "revécu par toute
une collectivité" ( 4 ) : il s’agit là d’une information folklorique
de plus [ le cas de l’idiot de
Bagnères de Luchon, qui n’a pas fait l’objet d’aucune étude approfondie de la part d’un
pathologiste, n’est pas exploitable ].
En premier lieu, il est clair que partout où n’existaient pas de primates, les différences
sortes d’ours ont fait l’objet de croyances similaires à celles attachées à l’Homme Sauvage
mythique des Pyrénées : on a donc un mythogramme ( pour reprendre un terme issu
d’OSGOOD et LURIA ) partiellement commun au plantigrade et à l’homme velu. Ainsi, les
Aïnous du nord de l’archipel nippon croyaient fermement qu’un homme ou une femme peut
parfois se mettre en ménage de gré ou de force avec un ours ( 5 ). Yu, monarque légendaire
de la Chine ancienne, se métamorphose en ce même animal en présence de son épouse
( 6 ). Bien plus, dans toute l’Asie Centrale et Septentrionale, dans les Balkans, les Pays
Baltes, en Scandinavie et Amérique du Nord, de tels accouplements donnent naissance à
des héros, souvent fondateurs de dynasties royales
( 7 ) ( 8 ) ( 9 ). Ces derniers sont
comparables aux Jean-de-l’Ours lorrains et languedociens, que les pionniers acadiens ont
importé dans le Nouveau Monde ( 10 ) ( 11 ) ( 12 ).
C’est que toutes ces populations considèrent
plus ou moins l’ours comme étant un "homme déguisé" ( 13 ), ancêtre psychopompe ou
proche parent déchu, dans lequel on peut se réincarner : en témoignent les sobriquets
familiaux que lui attribuent les Toungouses, les Iakoutes ou encore les Algonquins
( "vieillard", "Grand Oncle", "Grand Mère"... ) ( 6 ) ( 14 ).
Il ne fait pas de doute que des conceptions analogues ont eu cours jadis en Europe : une
statuette romaine trouvée près de Berne, qui représente une femme assise vers laquelle se
dirige un ours brun massif, est interprété couramment comme une hiérogamie ( 15 ). Au
Moyen Age, on pensait d’ailleurs que l’ours s’accouplait en position ventrale ( 16 ) : cette
erreur, héritée de Pline, achevait d’en faire un parfait homme sauvage. Plus tard, ce passé
mythique transparaît, sous forme édulcorée, chez quelques écrivains ( Potocki, Hugo ou
encore Mérimée ( 17 ) ( 18 ) ( 19 ) ).
Il explique l’intérêt que suscitent les divers enfants-ours ( du XVII° siècle lituanien, notamment )
et les "faits divers" mettant en scène des ours captifs
tueurs ou séducteurs de jeunes femmes ( 20 ) ( 21 ).
Partout, cette mythologie se voit associée
systématiquement à un culte de l’ours ( 14 ).
Or, Txomin PEILLEN a prouvé par une enquête menée en 1983 ( 22 ),
qu’un tel culte, avec
tous ses traits caractéristiques - dont la conservation des pattes pour conjurer les maléfices,
comme chez les chasseurs sibériens ( 23 ) - existait chez les anciens Basques. On pourrait
donc être tenté de ne pas chercher plus loin l’origine d’Ome Pelut. Mais la question n’est
pas si simple, comme le montre l’étude des divers carnavals de la région.
Parmi eux, il y a certes des fêtes qui entretiennent des rapports probables avec la
mythologie de l’ours, telles les Chasses de la Bigorre et du Roussillon ( 24 ), l’immolation par
le feu de l’ours qui doit ressusciter à Encamp ( Andorre ) ( 25 ),
ou la Vijanera de la vallée de Iguna ( Cantabrie ) ( 26 ).
Mais ce ne sont en aucun cas des fêtes de l’ours analogues à
celles que pratiquent les Aïnous, les Giliaks ou les Lapons ( 8 ) ( 27 ).
Quant aux carnavals de Prats-de-Mollo et Arles-sur-Tech, ce sont des héritiers directs des
Saturnales Romaines, tout comme les "fêtes des sots" du Moyen-Age ( 28 )
( 29 ) ( 59 ). Cela
est démontré amplement par des concordances calendaires et la présence de déguisements
janusiens ( 25 ) ( 30 ) ( 31 ).
Ces manifestations dionysiennes, marquant souvent l’arrivée du
Printemps, mettaient en scène la cohorte des Satyres, d’où les caractéristiques des
masques portés par les participants des festa follorum sur les miniatures médiévales ( 32 )
( 33 ). Au Haut Moyen-Age encore, de telles processions faisaient intervenir explicitement les
figures du dieu Orcus ( Silvanus ), représenté sur les tombes étrusques "sous la forme d’un
géant barbu et hirsute" ( 34 ), et de la déesse Lamia ( Maia ) ( 4 )
( 35 ). On reconnaît en ces
deux personnages Basa Jaun et sa parèdre, la Dame Sauvage du Pays Basque ( 36 ).
Tout comme le colosse babylonien Enkidou ( 37 ),
et plus tard les esprits des bois germaniques ( Orco ), également montagnards
( 38 ) ( 39 ), les Faunes de l’Antiquité étaient des
"Maîtres des Animaux", ce qui nous donne la clé du terme "Seigneur Sauvage"
( = Basa Jaun ( 40 ) ( 41 ) ).
Il est d’ailleurs logique que l’Homme des Bois, que l’on considère
avec Merlin dans la tradition celtique comme une sorte de vates inspiré, soit l’un des
protagonistes de la "fête des fous" ( 42 ) ( 43 ) ( 44 ).
Comme on le voit, l’Homme Sauvage originel des Euskariens, dont l’image mythique est
évoquée dans certains tableaux de Goya ( 45 ), est bien un primate. Son identité est nette,
contrairement à celle des Hommes Sauvages des folklores nordiques et est-européens
( Maramures de Roumanie, Tchécoslovaquie, etc. ), très "ursins". L’excellent portrait-robot
établi par Duny-Pétré ( 1 ) peut très bien être considéré comme se référant à un être réel : ce
n’est pas parce qu’un animal devient symbolique qu’il cesse d’exister. Il semble bien que le
Semiot soit un hominidé. Comme il n’y a jamais eu de confréries du type de celle des
berserkr scandinaves ( 46 ) dans cette partie de l’Europe, son assimilation à l’Homo
pongoïdes étudié par PORCHNEV, KOFFMANN et HEUVELMANS s’impose : celle-ci fut
d’ailleurs proposée par HEUVELMANS le 14 janvier 1985 lors d’une émission diffusée sur
les ondes de France-Culture.
L’archétype de l’Homme Sauvage accueille en son sein les animaux humanoïdes les plus
divers ( 47 ). Je n’en veux pour preuve que le conte de la femme velue : rendue furieuse par
la fuite de son époux humain, elle jette dans sa direction un de leurs rejetons, alors qu’il
traverse une rivière. Dans la version indonésienne du motif, il s’agit d’une femelle orang-outan ( 48 ),
alors que dans celle des Elunchun ( = Oronchon ) chinois, c’est une ourse ( 6 ).
Aussi, quand le Basa Jaun a disparu, il a été remplacé par l’ours, comme cela s’est produit
dans d’autres régions du monde ( 49 ) ( 50 ) ( 51 )
( 52 ). Cette confusion s’est faite d’autant plus
aisément que l’ours, présent parfois dans les fêtes indo-européennes anciennes sous forme
d’un "ours dansant" chamanique ( 53 ) ( 54 ), était un animal dédié
à Bacchus ( c’était aussi le cas du cerf ( 15 ) ( 55 ) ).
Encore aujourd’hui, dans le Haut-Adige autrichien, on promène son
effigie vêtue de feuilles de lierre, attributs du Dionysos des Hymnes homériques dont la
figure s’est perpétuée à travers le Pfingstl bavarois et le ( Pfins ) quack lorrain
( 27 ) ( 56 ). La
mythologie grecque ne nous apprend-elle pas que la nymphe Callisto eut de Zeus deux fils :
Arcas ( mot dérivant de la même racine indo-européenne que arktos, ours )
et Pan ( 34 ) ?
Une dérive linguistique favorisa la substitution de l’ours à l’Homme Sauvage durant la lente
christianisation des campagnes. Orcus fut transformé en différents Saint Ours, lesquels
n’entretiennent aucu rapport avec les personnages historiques portant ce nom
( 16 ) ( 17 ),
mais ont tous les traits de démons de la végétation ( 58 ).
Les apports de l’ethnologie confirment donc totalement la validité de l’hypothèse selon
laquelle l’Homme Sauvage des Pyrénées n’est autre que l’homme pongoïde des
cryptozoologues, qui subsisterait encore de nos jours en Asie Centrale.
REFERENCES CITEES
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