Une réflexion sur la Bestialisation, c’est-à-dire en somme l’évolution post-humaine,
peut surprendre... Mais en fonction de quel critère particulier les hommes devaient-ils nécessairement apparaître
à la fin des séquences évolutives ? L’Ordre des Primates même n’est-il pas ancien ?
Et l’homme n’en est-il pas le prototype tout désigné ?
-
La preuve paléontologique de la Bestialisation a été évoquée dans la 1ère partie :
découvertes récentes chez les australopithèques, qui font penser que ces formes sont issues d’un ancêtre
parfaitement bipède, et terrestre.
[ Gee, 1995 ] [ Spoor et al., 1994, pour la quadrupédie chez
Australopithecus africains et homo habilis ]
-
La preuve zoologique de la Bestialisation ressort des travaux de l’éthologiste hollandais
Adriaan Kortlandt ( 1963 ) ( dehumanization theory ) :
"Les singes anthropoïdes descendent d’ancêtres plus humains qui hantaient la savane".
En s’enfonçant dans la forêt, les chimpanzés continuent à se déshominiser, par rapport à ceux restés à
l’orée des bois, qui utilisent. encore des pierres comme projectiles, voire des bâtons en guise de massue,
pour se défendre contre le léopard - ou attaquer de petits singes, dont ils
se nourrissent occasionnellement. Ce n’est pas le cas des chimpanzés de forêts, plus végétariens, et qui ne font pas
usage d’armes.
[ cf. Heuvelmans, 1974, p. 448, sequ. ]
-
La preuve embryologique de la Bestialisation apparaît dans l’aspect des bébés gorilles ou chimpanzés qui,
en cours de développement, passent par un stade très humain. Ils ont le corps pratiquement glabre, des cheveux
sur la tête, des mains et des pieds qui rappellent ceux de l’homme.
[ Bolk,
Schultz ]
La déshominisation ou bestialisation consiste donc en un éloignement progressif
par rapport aux traits qui caractérisent l’homme : station debout parfaite, gros cerveau et tête
arrondie, main préhensile, pied plantigrade...
Il n’y a pas lieu de parler de "retour en arrière", ou pis encore, de "dégénérescence" :
il s’agit bien d’un phénomène de spécialisation [ que l’on décrit, en Zoologie comme la perte
de traits originaux, en même temps que le développement exagéré d’un ou plusieurs caractères :
dans le cas des singes, l’aptitude à grimper et à vivre dans les arbres ! ]
Très classiquement,, on fait, appel à la dérive génique
( accumulation de gènes mutés, dans une population isolée géographiquement ).
Mais comme l’indique parfaitement Bernard Heuvelmans ( 1974 ),
le phénomène de bestialisation chez les Hominoïdes semble bien concerner l’ensemble des lignées :
il ne s’agit certes plus d’un "accident" génétique fortuit.... Il suffit d’ailleurs de
considérer la série chronologique des Australopithèques, jusqu’aux plus déshominisés d’entre eux :
les "Robustes". Comme on l’a déjà vu avec le Chimpanzé, on pourrait multiplier les exemples.
A vrai dire, il convient d’abandonner le vieux cliché :
"mutations fortuites + pression sélective du milieu", qui ne vaut pas plus dans le cas de la
Bestialisation, que dans celui de l’ "Hominisation" prêtée à des singes africains du Tertiaire
à la faveur de changements ( du climat et formation de la Rift Valley...)
Scénario invraisemblable qui n’existe que dans l’imaginaire collectif des paléoanthropologues !
Le facteur déclencheur de la déshominisation semble avant tout être culturel :
rejet d’individus ou d’un groupe, parfois lié à des pathologies ponctuelles, acculturation, mais ce sont les
changements dans les habitudes alimentaires qui paraissent entretenir le phénomène ! - En effet,
l’apport en protéines et en vitamines conditionne le métabolisme du corps, en particulier durant la période
sensible de la croissance, induisant de profondes modifications. Le génome n’intervient pas !
Ce n’est pas l’hérédité des caractères acquis, mais dans bien des cas, c’est celle des : usages acquis... !
A noter ici, les travaux d’Anne Dambricourt-Malassé ( 1996 ) sur l’importance des
déséquilibres qui touchent la cohérence cranio-faciale de l’enfant. La zone très sensible juxtaposée aux mâchoires
et à la base du crâne, paraît bien être une fenêtre dynamique, ouverte sur des modifications de l’architecture
crânienne toute entière !
Le Dr. Malassé pense qu’aux seuils limites d’instabilité, l’embryogenèse a une mémoire
générique des trajectoires de croissance, et qu’elle la garde lorsque le système change son état d’équilibre.
Quant au milieu, il n’y est pour rien dans le processus... A mon avis, seule une adaptation
psychologique détermine le choix d’un environnement approprié. - Bien sûr, s’en aller dans la forêt ou
sur le faite des montagnes, ne constitue pas un "bon choix", si l’on veut rester homme...
A la phase de déshominisation culturelle, succède celle des transformations anatomiques
majeures. - Ainsi, l’usage de la bouche comme "troisième main" à des fins préhensiles, si elle est favorisée
par un prognathisme marqué, tendra, par le jeu des instabilités structurantes, à modifier l’architecture
crânienne toute entière, et notamment la position du foramen magnum ( ou trou occipital )
sous l’axe vertical du crâne.
La position du corps devient penchée, les membres antérieurs qui n’assument plus le
rôle exclusif de la préhension sont disponibles pour la locomotion : c’est la transition vers un quadrupédisme
fonctionnel !
La Bestialisation est une véritable évolution, au sens où l’on entend d’ordinaire ce mot,
et non point une "régression". En effet, il y a bien eu complication structurale, à partir du prototype d’origine ( tête globulaire
et colonne vertébrale droite ) ! - Il n’est pas interdit de parler de créativité...
Comme nous l’indiquions plus haut, ce n’est pas dans un système de mutations aléatoires,
chères aux néo-darwinistes, qu’il faut rechercher le moteur principal de l’évolution, mais plutôt dans les activités du
cytoplasme et dans des facteurs d’ordre psychosomatique ( "volition" ) que nous découvrons à peine.
Avec le professeur Rosine Chandebois ( 1989, 1993 ), démythifions une bonne fois pour
toutes, l’ADN !
Le passage des protéines à l’acide nucléique est loin d’être clair ( Piaget, 1976 ).
on pense généralement que c’est impossible, à cause des énormes énergies qui seraient alors nécessaires,
au sein de la cellule. Serait-ce plutôt que l’on ne sait pas quel nom donner à cette énergie... ?
L’Hominisation, tendance évolutive qui agit en sens contraire de la Bestialisation,
doit être comprise sur un plan organique ( maintien du gros cerveau avec cellules corticales, nombreuses liaisons
synaptiques ), mais aussi bien entendu sur un plan psychorelationnel. - Un néanderthalien,
malgré ses 1600 cm3 de capacité cérébrale, n’est déjà plus un homme ! S’il
marche encore debout, c’est qu’il y est obligé par le développement de son cerveau embryonnaire !
Puis, son "programme" ontogénique le fait diverger du sapiens, induisant notamment l’abaissement
et l’allongement de la voûte crânienne, avec les conséquences neurologiques que l’on devine.
Dans notre espèce à tête sphérique, le gros encéphale ( conçu jadis au sein de l’océan
comme l’organe de sustentation d’une créature pélagique ? ) nous maintient bien droit sur nos pieds ;
en retour, la bipédie favorise un port de tête adapté et last but not least, la dextérité manuelle... Le tout,
dans un contexte socio-culturel favorable, s’entend !
Le morphotype humain dont nous avons hérité semble bien procéder du stade primitif d’une créature marine dont nous
serions, en quelque sorte, la "variété" terrestre.
Pour certains, l’émergence de la pensée est une "mutation", apparue avec l’homme ( en
même temps qu’il se redressait dans la savane... ? ). - Il semble cependant plus évident, quel que soit le type
d’anthropogenèse auquel on est attaché, que la conscience baigne depuis toujours dans le processus biologique
de la nature : la Vie ne se résumant pas à l’interaction de forces physico-chimiques !
L’Hominisation, en dehors de l’aspect anatomique évoqué
plus haut, se reflète dans l’individuation. Il est même
vraisemblable que cette évolution se poursuit ( à des degrés
divers ) chez les post-humains en cours de déshominisation, se
manifestant dans le comportement, les relations sociales,
l’intelligence et leur perception du moi ( le soi désignant
l’élément supra-personnel par lequel la psyché participe de
l’inconscient collectif ).
[ cf. l’œuvre de Carl G. Jung ]
Chez l’homme, un potentiel créatif, mais conflictuel, résulte
de la confrontation intérieure entre le moi et le soi. - Il
apparaît que les sociétés humaines servent ici de caisse de
résonance à ce phénomène, tant pour ce qui est de la
créativité ( "progrès", développement des arts et lettres ), que
des conflits ( agressivité envers soi et les autres, guerres,
génocides, pillage irraisonné des ressources planétaires ).
Un équilibre subtil parait difficile à maîtriser, d’autant que
les autres espèces animales - et les plantes - pâtissent
toujours des activités humaines, comme on ne le perçoit que
trop clairement, de nos jours ! Mais un simple calcul des
probabilités nous indique que les jours de l’homme "actuel"
sont comptés : astéroïde, guerre nucléaire ou pollution
galopante... Les survivants reprendront le chemin des
cavernes, tandis que les écosystèmes naturels se reconstitueront, pour quelques milliers d’années, avant un nouvel
"essor" technologique des sociétés humaines !
Après cette parenthèse, revenons au Transpersonnel : cette
force psychique non-linéaire, donatrice de formes, mais dont
le programme n’est apparemment pas "dirigé" !
Même si pour certains auteurs cités dans la 1ère partie de
cet exposé, l’homme est le but d’une évolution, trop souvent
considérée comme "exclusivement progressive".
Cette idée préconçue de gradation existe déjà chez Aristote,
où elle se dégage d’un système de classification "du plus
simple au plus complexe". - Inéluctablement, l’on met l’homme
sur la plus haute marche du podium, car il est le seul à
réaliser jusqu’au bout les "intentions" de la nature.
Dans un tel contexte, les autres animaux - et les
plantes - apparaissent comme des êtres tronqués, inachevés... !
Sans doute cette philosophie est-elle à l’origine du mépris
affiché par la majorité de nos contemporains envers les
animaux, l’environnement. - Le "progrès" ( inscrit dans les
lois de la nature ? ) donnant à l’homme la justification qu’il
recherchait pour saccager la planète, peuplée ( à part lui ! )
d’êtres inférieurs...
Et pourtant, les zoologues, comme ceux de l’École de Francfort,
insistent sur l’égalité des formes vivantes, de même
origine, se développant sur des plans parallèles. - Nul n’est
le "primitif" de l’autre !
N’oublions pas les relations symbiotiques entre animaux ( y
compris l’homme ) et les plantes, dans les écosystèmes planétaires, qui sont aussi des "ponts de psychisme".
L’homme détaché de l’animal n’est qu’une abstraction, un véritable non-sens, en fait !
La nature forme un Tout, comme le perçoivent très bien ceux
que l’on taxe trop volontiers de "primitifs", - ou leur
religion de type chamanique, comparée à nos religions
monothéistes "évoluées" ( sic ).
L’homme n’est ni le but de l’évolution, ni un "accident" de
parcours, à la mode darwinienne... Il est l’un des reflets de
cette évolution "cahotique" *), voire irrationnelle, sans
direction privilégiée ( = non-linéaire ), qui ne se manifeste
que trop bien dans son comportement, et/ou dans celui des
sociétés humaines.
*) Ce néologisme étant souvent pris pour une faute d’orthographe, je précise bien son origine :
de cahot = "balancement".
L’instinct animal qui apporte dans l’existence nouvelle d’individus, les expériences de l’espèce,
comme le "génie" humain, en sont l’expression. - Il s’agit toujours du Transpersonnel.
A tous les niveaux, inconscient collectif et conscience
individuelle sont dans un rapport de polarité, riche en
potentialités créatrices. - Mais on commettrait toutefois une
erreur, à mon avis, en supposant que le Transpersonnel agit
en fonction d’un plan général, ou qu’il tendit vers un
quelconque but...
Dans le contexte de spéciation, c’est-à-dire dans celui de
la "fabrication" d’espèces nouvelles, la théorie de Darwin
n’explique pas grand chose. Tout éleveur sait qu’il y a des
variations intra-spécifiques, tout zoologue sait qu’il y a
dans la nature des hybrides d’espèces différentes : encore
faudrait-il pouvoir définir le terme d’"espèce"... ?
La diversité du Vivant, mais aussi les interactions entre
espèces non apparentées, dans les cas de mimétisme ( imitant - imité )
et d’homochromie ( camouflage ), l’utilisation d’outils
par les animaux ( dans bien des groupes ), tout cela ne cadre
pas avec l’explication classique "hasard et nécessité" : il
semble bien qu’une intelligence est à l’œuvre...
Mais quelle est cette intelligence ? En restant pragmatique, on
peut tenter 2 explications :
-
Ce que j’ai appelé le Transpersonnel, facteur biologique
d’essence psychique, qui se dégage des concepts jungiens :
véritable "pont de psychisme" entre les espèces dans leurs
relations symbiotiques, pourrait être cette intelligence,
donatrice et modeleuse de formes !
-
L’Homo sapiens n’est pas "sorti des cavernes", il y
a quelques ( dizaines de ) milliers d’années : il n’y a que
séjourné ( surtout dans les abris sous roche ), après l’un des
derniers grands cataclysmes ! Une civilisation technologique
antérieure à cet événement [ et moins portée sur le profit à
court terme et sur la destruction de l’environnement que la
nôtre, mais plutôt dans la pratique des Arts et la préservation des écosystèmes ],
a pu développer ce que nous admirons
aujourd’hui dans la diversité de faune et flore...
En fait, ces 2 explications sont complémentaires, et
s’interpénètrent harmonieusement !
La finalité, qui cause problème en science, peut ainsi être
reconçue de façon "anthropomorphique", sur le modèle même de
notre activité inconsciente - et irrationnelle -
( "chaotique" ). On en revient ainsi tout naturellement à la
notion de Transpersonnel et, à la conception d’une évolution
non-linéaire...
En résumé : ni le processus évolutif ne suit une direction
bien déterminée, ni vraisemblablement... il n’a de FIN !
La "flèche des temps" ne doit pas être interprétée de façon
trop rigide. Le monde psychique du Transpersonnel est placé
hors du temps. Comme le sont les archétypes, nécessités
internes de l’âme humaine ( Jung ), à la fois préexistants,
immanents et éternels. - Une réflexion sérieuse sur les
"apparitions", zoomorphes ou anthropomorphes, ne rentre pas
seulement dans le cadre restreint, de la recherche
cryptozoologique ou ufologique.
[ Il nous faut en tout cas
tendre vers une vision globale - holistique - en science,
incluant la métaphysique et les phénomènes paranormaux ].
L’évolution peut être calquée sur le modèle d’un Univers
stationnaire ( Fred Hoyle ) qui n’a ni commencement, ni fin !
Les spéculations sur un "Big Bang", et sur une mort thermique de l’Univers,
semblent être une projection de la ratio humaine : une construction intellectuelle, en quelque sorte !
Sans doute en va-t-il de même du phénomène évolutif, à
l’image de l’expansion cosmique, elle-même très chaotique,
au vu de l’instabilité latente que l’on découvre maintenant
dans les systèmes planétaires et stellaires !
Le mot-clé en Biologie est fonctionnalité, mais rien ne
s’explique à partir des seules interactions physico-chimiques,
si l’on n’y intègre pas aussi un facteur psychique, à la fois
inféodé et surordonné à la matière vivante !
Un autre mot-clé serait : transformation d’énergie. En physique, on constate
que chaque création d’ordre se paye par un accroissement encore plus grand du désordre, quelque part
ailleurs. La Vie parait ordonner ce désordre ( "néguentropie" ).
"L’homme n’a plus rien à faire de l’"Esprit", il lui suffit
d’être un homme neuronal", disait Jean-Pierre Changeux ( 1983 ).
On pourrait dire aussi que l’esprit est une sécrétion du
cerveau..., "omettant" ici d’expliquer l’origine des traces
mnésiques ( instincts, mais aussi les archétypes ) présentes
chez l’homme, en dehors de toute dialectique, ou influence
culturelle !
A l’exception de quelques éthologistes, comme le professeur
Chauvin, les biologistes ne s’attardent malheureusement guère
sur des questions qui ne permettent pas de vérification
empirique - et qui "sentent" trop la métaphysique...
Peut-on vraiment expliquer le monde à partir des seules lois
physico-chimiques ? Ce que nous venons de lire dans les pages
précédentes permet d’en douter.
Dans ce même contexte, le matérialisme réductionniste voudrait ramener le psychique
au physique, ou voir dans l’évolution l’effet de la "loi des gènes", entités qui d’ailleurs
selon R. Dawkins ne feraient qu’assurer leur propre survie en
faisant vivre et reproduire leurs "hôtes" !
Mais peut-être bien que - tout comme les mitochondries ou les
chloroplastes - les noyaux cellulaires sont des inclusions de
micro-organismes qui parasitent la cellule ?
Ce qui rejoint, après tout, l’opinion que l’ADN ne joue aucun
rôle dans l’évolution, de même qu’il n’en joue pas durant la durée du développement ontologique.
Dommage pour la belle vision mécaniste des gènes, dirigeant
les transformations de la cellule et de la forme, puis
"régissant l’évolution", par mutations interposées... !
PRINCIPAUX OUVRAGES OU ECRITS CONSULTÉS :
ADLER, Gerhard (1957) : "Etudes de Psychologie jungienne", éditions Georg, Genève.
CHANDEBOIS, Rosine (1989) : "Le gène et la forme ou la démythification de l’ADN",
éditions espaces 34, Montpellier.
CHANDEBOIS, Rosine (1993) : "Pour en finir avec le darwinisme",
éditions espaces 34, Montpellier.
CHANGEUX, Jean-Pierre (1983) : "L’homme neuronal", éditions Fayard, Paris.
CHAUVIN, Rémy (1985) : "La biologie de l’esprit", éditions du Rocher, Monaco.
DAMBRICOURT-MALASSÉ, Anne (1996) : "Nouveau regard sur l’origine de l’homme",
La Recherche, 286 ( 4 ) : 46-54, Paris.
DAWKINS, Richard (1996) : "La loi des gènes", Pour la Science,
219 ( 1 ) : 72-78, Paris.
GEE, Henry (1995) : "Uprooting the human family tree", Nature,
373 : 15, January 5, London.
GRASSÉ, Pierre-Paul (1973) : "L’évolution du vivant, Matériaux pour une nouvelle théorie transformiste",
Albin Michel, Paris.
HEUVELMANS, Bernard & Boris PORCHNEV (1974) : "L’homme de Néanderthal
est toujours vivant", éd. Plon.
JACOB, François (1981) : "Le jeu des possibles. Essai sur la diversité du vivant", éd. Fayard, Paris.
JUNG, Carl Gustav (1933) : "Die Beziehungen zwischen dem Ich und dem Unbewussten",
Rascher Verl., Zürich.
MONOD, Jacques (1970) : "Le hasard et la nécessité", éditions Le Seuil, Paris.
PIAGET, Jean (1974) : "Adaptation vitale et psychologie de l’intelligence. Sélection organique et phénocopie",
éd. Herman, Paris.
POPPER, Karl R. (1973) : "La logique de la découverte scientifique", éditions Payot, Paris.
PRIGOGINE, llya & I. STENGERS (1979) : "La Nouvelle Alliance", éditions Gallimard, Paris.
REEVES, Hubert (1986) : "Le temps de s’enivrer", éditions Le Seuil, Paris.
RICHELLE, Marc (1993) : "Du nouveau sur l’Esprit ?",
Presses Universitaires de France, Paris.
RITVO, Lucille B. (1992) : "L’ascendant, de Darwin sur Freud", éditions Gallimard, Paris.
SARRE de, François (1994) : "The theory of Initial Bipedalism on the question of human origins",
Biology Forum, 87 ( 2/3 ) : 237-258, Perugia.
SCHÜTZENBERGER, Marco (1996) : "Les failles du darwinisme", La Recherche,
283 ( 1 ) : 87-90, Paris.
SPOOR, Fred et al. (1994) : "Implications of early hominid labyrinthine morphology for
human origins", Nature, 369 : 645-648, June 23, London.